Cette année encore, tous les premiers jeudi du mois se tient le Bistrot de la Caisse de solidarité à l’Atelier des Canulars. Lieu privilégié pour y déguster la bien nommée « Bière de la Caisse » pour renflouer le compte commun, c’est le moment de se retrouver pour papoter autour d’un verre et de choper quelques textes ou tracts imprimés pour l’occasion.
Parallèlement, la réunion de la Caisse a toujours lieu les premiers jeudi du mois à la Luttine à 19H00.
Nous ouvrirons donc l’Atelier de 19H00 à 23H30 à la façon d’un bistrot. Nous espérons que, cette année encore, ce sera l’occasion de se voir de manière régulière et conviviale.
Prochain bistrot ce jeudi 4 Octobre.
L’Atelier des Canulars, 91 rue Montesquieu, Lyon 7e
La Caisse de Solidarité : c’est quoi ?
Se retrouver avec les flics sur le dos, menotté, la gueule par terre, en garde-à-vue. Puis finalement au tribunal avec une bonne amende ou quelques mois de prison. C’est une situation de plus en plus courante, qui touche de plus en plus de monde. Avec la multiplication des lois sur la sécurité, le moindre écart suffit et il en faut peu pour devenir illégal : plusieurs mois de prison ferme pour avoir participé aux manifestations émeutières d’octobre 2010, des amendes exorbitantes pour des contrôles d’identité qui finissent au poste pour « outrage et rébellion », pour de simples refus de prélèvements ADN, des mises en examen pour avoir participé à des occupations de fac…
Face à cela, généralement, il faut se démerder tout seul : trouver un avocat, élaborer une défense, payer des frais de justice, cantiner en prison. Parfois on est un peu soutenu par la famille ou des amis, par un syndicat. Parfois non. En tout cas ce n’est pas suffisant.
Face aux flics et à la justice, il devient nécessaire de s’organiser collectivement. S’organiser sur du long terme pour trouver de la thune et la mettre en commun, pour payer des frais de justice, pour trouver de bons avocats qui prennent le temps de s’occuper des affaires. S’organiser ensemble face à la répression, ce n’est pas aider charitablement les-autres-qui-en-ont-besoin, c’est se retrouver à partir de ce qu’on vit, se tenir concrètement et faire face ensemble aux flics, aux juges et aux matons.