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BALOJI & L’ORCHESTRE DE KATUBA + SAUL WILLIAMS : Martyr Loser King
16 mars 2016 à 20:30
20/24€
Festival A VAULX JAZZ #29
Soirée VIBRATIONS
BALOJI & L’ORCHESTRE DE KATUBA
A la suite de ses albums Hôtel Impala et Kinshasa Succursale, Baloji dévoilait en septembre dernier le clip de « Capture ». Le natif de Lubumbashi (Congo-RDC, en 1978) annonçait ainsi la suite de son remarquable projet afro électro hip hop katangais (et belge) lancé voici huit ans. Les invités se bousculent dans le EP « 64 Bits & Malachite » paru en octobre, dessinant comme un collectif transcontinental. Auteur compositeur, slam diseur, rappeur, styliste et réalisateur sapé comme un prince, Baloji puise sa base sonore dans les mines congolaises, dans le rap, et dans la soul ou le jazz découverts via l’usage du sampler. Il mêle le tout à cette électronique dont la région de Liège (Belgique), où il a grandi, demeure l’un des berceaux européens.
Baloji : voix Dizzy Mandjeku : guitare Saidou Ilboudo : Batterie Didier Likeng : basse Philippe Ekoka : claviers Charlotte Adigéry : Choeurs
22h15 : SAUL WILLIAMS
Si vous l’interrogez sur la trame textuelle de MartyrLoserKing, son nouvel album aux épices afro soul, le poète, écrivain, acteur et rappeur américain Saul Williams vous dira qu’elle engage un dialogue entre pays développés et tiers monde. Construit entre le Sénégal, la Réunion, Paris, Haïti, la Nouvelle-Orléans et New York, ce sixième opus combine beats numériques et mbira du Zimbabwe. Classe et soul, passant avec élégance d’un enregistrement avec Nine Inch Nails, Janelle Monáe ou Trent Reznor à un recueil sur la poésie beat d’Allen Ginsberg, Saul Williams crève également l’écran. « La poésie est une fenêtre ouverte qui laisse entrer les idées neuves. Si je ne m’ouvrais pas aux possibilités offertes par l’inconnu, je serais perdu ».
Saul williams : chant, Christopher Davis CX : machines, platines, James Orraca Tetteh Aku : claviers
Programmation complète : www.avaulxjazz.com