BLACK SEA DAHU + BILLIE BIRD

Janine Cathrein et son groupe, un gang de musiciens passionnés, connus ensemble sous le nom de Black Sea Dahu, reviennent avec un deuxième album. « I Am My Mother » est le successeur de plusieurs EP et du premier album acclamé « White Creatures » sorti en 2018.

La musique du groupe est orchestré avec une méticulosité d’horloger  sans jamais en faire trop. En parfaite symbiose, les sept musicien.nes utilisent leurs talents avec grâce et subtilité, tout comme d’autres artistes de leur famille musicale étendue : Other Lives, Patrick Watson ou encore Joan as Police Woman pour n’en citer qu’une poignée. Le collectif suisse est également marqué par l’influence de la scène folk des années 1960, de l’indie-rock contemporain et de la pop orchestrale.

Si vous avez déjà été émerveillés et transportés au cœur d’un orage en plein explosion et que pour un instant, vous avez oublié qui vous étiez, et soudain, il vous semblait devenir l’éclat énergétique de lumière devant vos yeux, vous savez alors ce que l’écoute de ces sept chansons peut éveiller en vous. Orchestrale, tempétueuse et imprévisible, la façon dont cette musique déborde tous les genres évoque la douceur d’une caresse et la liberté des coups de pinceau de Basquiat.

Les montagnes russes : voilà un terme qui définit bien un concert de Billie Bird. Et elle est drôle ! Parce qu’elle a de la profondeur. On dit que l’humour est une stratégie de survie : l’humour sera nécessaire pour traverser ces récits de deuils, de chagrins, de doutes, car Billie Bird n’a pas peur d’aller là où ça fait mal. Elle a le don de créer de la chaleur et des liens instantanés entre les humains, et elle en fait largement usage tout au long de son spectacle.

Accompagnée par la virtuose du synthé et du piano Laura Livers, elles présentent des chansons d’une beauté bouleversante, pleines de bains de sons contemporains, de groove, de multicouches, de riches pickings de guitare et d’une voix qui « hante celle ou celui qui la croise ». Quelque part entre Phoebe Bridgers, Alain Bashung et November Ultra.