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Bruit est Amour 8 !
10 mai 2018 à 19:30
Parce que demain, il n’y a pas que les nuits sonores, parce que ça fait toujours plaisir de se retrouver et partager des musiques étranges et envoutantes.. Un nouvel épisode Bruit est Amour, dont vos esgourdes devraient se souvenir !
Les concerts commenceront à l’heure afin composer au mieux avec les transports en commun.. Donc ne tardez pas, la soirée se terminera vers minuit !
Ouverture 19h, premier concert à 19h30
PAF 5euros
pour l’adresse : erreur.auditive@gmail.com
RIEN VIRGULE (synthé batterie dispositif electro-acoustique)
Il semblerait que ce groupe n’ai jamais joué à lyon, on y remédie avec bien du plaisir. Le reste, c’est à vivre et écouter, mais pour vous donner une idée :
« Le disque de Rien Virgule tourne depuis plusieurs semaines sur la platine mais rien ne vaut un concert pour (essayer de) tout comprendre, d’assembler les différentes parties du puzzle d’une musique se jouant des convenances et des étiquettes, associer l’ouïe et la vue pour percer le mystère. Le concert, c’était deux jours plus tôt, un dimanche soir au Terminus. Un groupe en provenance de la Dordogne avec un nom bizarre qui, à part rappeler certaines dépêches cocasses de journaux locaux, ne fait qu’épaissir l’énigme. Rien Virgule, circulez. D’abord une histoire d’instrumentation. Des synthés, trois en tout, du fait maison avec plein de raccordements et de liaisons inédites pour des sonorités uniques. Un batteur qui frappe avec des micros. Et le chant singulier de Anne Careil dans une langue incompréhensible qui se révèle en fait être de l’Italien. Je ne l’aurais pas deviner tout seul si je ne l’avais pas lu dans cette interview (où vous apprendrez aussi d’autres infos sur leur orchestration très personnelle).
Et puis une histoire d’ambiances. Car Rien Virgule ne se contente heureusement pas de triturer des boutons et d’improviser sans idée directrice. Le quatuor donne du corps et de l’âme au bruit. Les six longs titres de Trente Jours À Grande Échelle dépeignent des paysages désolés, transportent vers des contrées funestes à l’instar d’un Father Murphy, élargissent le champs d’horizons qui pourraient se révéler très électroniques avec tout cet attirail mais sonnent étrangement vivant et naturel, sauf sans doute sur le dernier titre Des Punks sur nos Caillebotis. Les compositions peuvent alors s’élever dans un monde parallèle, devenir poignantes (Trafic de Masques), les modulations alternent le chaud et le froid, les ambiances sombres et spacieuses s’étirent et les mélopées vocales jettent le trouble. Une transe inconsciente devenant magnétique au fil des écoutes mais encore plus évidente en concert.
Sur scène, tout y est plus intense, rythmique, magnifié. Notamment le batteur (Mathias Pontévia) quand il saisit des micros pour taper sur les toms basses, ça devient tribal, les cymbales volent, les frottements sont inquiétants, prenant ainsi une dimension supérieure qu’il n’a pas sur disque. Les deux types aux synthés (Manuel Duval et Jean-Marc Reilla) ne restent pas bêtement stoïques devant leurs machines. Ils oscillent intensément au gré des variations de leurs installations-synthés, hurlent parfois dans un micro, tout comme la chanteuse (elle aussi derrière des claviers) dont la radicalité et l’originalité de sa déclamation finissent par propulser Rien Virgule dans des univers aussi déroutants que captivants. Le dernier morceau du concert vire d’ailleurs carrément noise et industriel, aspect que n’a pas spécialement le disque, plus sage et moins bruitiste. Ça pourrait ressembler à un regret mais Trente Jours À Grande Échelle reste un album à vite découvrir tout en préférant pour l’instant sa représentation scénique. »
SKX (23/02/2016), Perte et Fracas.
https://rienvirgule.jimdo.com/
N.P.S. (synthétiseur modulaire, Fa Césario)
Artiste sonore et concepteur d’instruments électroniques. Vit à Marseille et travaille en Europe/étranger depuis 1995. Formé au piano classique au conservatoire de Cannes et peintre autodidacte de vocation initiale, très vite il s’intéresse aux instruments électroniques et aux systèmes ouverts ainsi qu’à leurs interactions. Il questionne le geste sensible en musique électronique et développe ses propres instruments. Sa réflexion et ses créations sonores questionnent à la fois les enjeux du numérique, le geste, l’entropie, l’ordre et la mutation. Negentropy Processing System passe du chaos génératif à la composition bruitiste en un geste, à tout moment, un art brut moléculaire aux textures noise ou les univers se chevauchent comme dans un film de sf quantique.
https://www.youtube.com/channel/UCMxF5Hxnh3ZZZgJFdYA91ew?view_as=subscriber
https://ordonnance.bandcamp.com/track/substance-arka
LUCA SIGURTA (electronics, Italie)
Luca Sigurtà compose depuis le début des années 2000. Aujourd’hui, il propose une musique aux rythmes et aux mélodies mélancoliques, proche d’un trip hop heureusement bruitiste; fruit du subtil mélange d’instruments analogiques et digitaux. Son dernier album, Grunge, est sorti en Janvier 2018 sur le label Bruxellois Silken Tofu.
https://lucasigurta.com/
https://luca-sigurta.bandcamp.com/
SHE SPREAD SORROW (ambiant industriel, Italie)
She Spread Sorrow est la chasteté.
She Spread Sorrow est la discipline.
She Spread Sorrow est le déni.
She Spread Sorrow est un projet porté par Alice Kundalini, à la croisée des musiques rituelles, industrielles, bruitistes. C’est la pénombre en musique.
https://shespreadsorrow.wordpress.com/
https://shespreadsorrow.bandcamp.com/
https://coldspring.bandcamp.com/album/midori-csr251cd
Ouverture 19h, premier concert à 19h30
PAF 5euros