Cocanha + Fiesta en El Vacio + Cantenac Dagar + Manic Maya

Panotii Cantii présente : Charivari et amorce vers de beaux jours avec :

• Cocanha (cants polifonics a dançar / chants polyphoniques occitans pour danser – Tolosa)

Cocanha est un duo de chants et de tambourins à cordes qui creuse le repértoire traditionnel occitan pour recréer des chansons minimalistes et hypnotiques.
Elles utilisent la polyphonie et le travail du rythme et des sons pour se réapproprier l’oralité occitane, dans une approche décoloniale. Leur dernier album « Puput » (non de la huppe fasciée en occitan) questionne nos rapports aux « normes » sociales.
bandcamp :
https://cocanha.bandcamp.com/album/puput

• Fiesta en El Vacio (Valse de nos fantômes intérieurs)

La musique de Fiesta en el Vacío fait danser nos fantômes dans le vide.
C’est un refuge à la fois solaire et mélancolique qui nous réconcilie avec la douce nécessité d’être.
bandcamp :
https://teenagemenopause.bandcamp.com/album/rosal

• Cantenac Dagar (bruit post-indus chelou – France)

Duo fiévreux et étrange, Cantenac Dagar utilise un banjo, un harmonica, des k7, et une bouche pour créer une transe noire et puissante.
des pistes super longues sur bandcamp :
https://cantenacdagar.bandcamp.com/album/aferie-2

• Manic Maya (solo basse/chant d’un monde lointain – Lyon)

Manic Maya, derrière ce nom, se trouve Myriam Bovis, chanteuse, bassiste et autrice/compositrice, active depuis des années sur la métropole lilloise au sein de projets tels que Monsieur Thibault.
A cheval entre différents univers musicaux, la musique de Manic Maya est une invitation à l’évasion, dans un monde étrange, sombre et féerique.
bandcamp :
https://manicmaya.bandcamp.com/track/new-born

• Sortie du Fanzine SORNETTES sur les folklores par les éditions Absaintes :

Ce zine rassemble de grandes légendes ou de petites coutumes, des rituels populaires, des us et croyances locales sur une plante, un lieu, un objet, un phénomène, un élément … Sous forme de créations visuelles, témoignages, et articles de recherches.

Au sommaire : des histoires d’eaux vives et de fluides troubles, des créatures de crue, des esprits colocataires qui ne vous aident pas à payer le loyer, des crânes dans leurs boites peintes, une ode à la magie locale et aux génies près de chez vous, des cloches fouettées pour avoir sonné la révolte, des sourcières, la traversée tonitruante d’hordes sauvages, le portrait d’une plante d’Artémis, des marionnettes, un dahu, une ville engloutie … et moult autres sornettes pour une anthro̶p̶u̶n̶k̶logie sérieusement amatrice.

Les bénéfices de ce zine édité par Absaintes vont en soutien à des actions collectives d’accueil des migrant-es.

Le mot SORNETTE vient de SORN qui veut dire « sombre » en provençal. La SORNE étant la nuit, les SORNETTES sont des activités nocturnes : les veillées traditionnelles où, après le souper, des membres d’une communauté se retrouvent pour écouter et conter des histoires au coin du feu, les esprits se laissant transporter.

Les folklores viennent combler des zones d’incertitude, de peur et d’ennui pour nous donner prise sur ce qui nous dépasse et «faire communauté». Ils se sont surtout transmis oralement, évoluant et se diffusant durant des décennies, des siècles voire des millénaires. Ils permettent de donner du sens à ce que notre esprit peine à se représenter, ce qu’il trouve inexplicable… non sans jeux de pouvoir, influence sociale et formatage moral.
Le zine est imprimé en risographie / jet d’encre et il fait 78 pages, au format non-calibré.