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King Ayisoba Band + Ti’Kaniki
18 mars 2016 à 19:30
12€Une soirée proposée par James Stewart, Le Ninkasi Kao et Talkin’ That Talk Productions :
Graphisme : Emmanuel prost
Le retour du King à Lyon !
Première partie à partir de 20h avec Ti’kaniki (Maloya)
10 euros en prévente chez Sofa Records et sur Yurplan
ici
https://yurplan.com/event/
12 euros sur place
King Ayisoba
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KING AYISOBA & BAND (GH)
Né en 1974, près de Bolgatanga au nord-est du Ghana, King Ayisoba joue du Kologo (petite guitare à 2 cordes montée sur une calebasse) depuis son plus jeune âge. Il s’occupe du bétail et transporte son instrument dans la brousse et les villages où il y découvre les harmoniques traditionnelles, les cérémonies et rites ancestraux.
Il rejoint ensuite la capitale et plonge dans la jungle cosmopolite urbaine d’Accra, et ébauche un style entre tradition et modernité. Il y rencontre Terry Bonchaka avec lequel il collabore pendant plusieurs années et le producteur musical Panji Anoff. Un premier album «Modern Ghanians» est enregistré en 2006. L’album est immédiatement salué par le public ghanéen. Le single « I want to see you my father » remporte les Ghana Music Awards en 2007 et King est invité à participer à de nombreuses collaborations. Il poursuit dans la même esthétique, fusionnant des beats électroniques avec sa voix rocailleuse, à des instruments traditionnels. Il devient l’un des artistes ghanéen qui s’exporte le plus hors du continent africain. En 2008, King Aysiboa sort un 2ème album, « Africa » et joue en Europe (Suède, Norvège, Danemark, Hollande, Allemagne, Russie, UK, Belgique, France, Suisse…) aux côtés de Arnold de Boer aka Zea, chanteur du groupe The Ex et producteur du label Makkum Records. Ils sortent ensemble une compilation LP à partir des deux derniers albums en 2012. Le groupe se produit dans de nombreux festivals, et se fait remarquer au Roskilde Festival (Danemark) ou au Fusion Festival (Allemagne)…
L’univers de King Ayisoba est singulier et complexe. Les rythmes et danses frénétiques s’y mêlent à sa voix si particulière, tour à tour douce et suave, puis rocailleuse et tribale. Leurs concerts sont des expériences uniques, où les codes musicaux volent en éclats dans une énergie brute délivrée sans détour. King Ayisoba offre un univers où le monde des esprits fusionne avec les origines douloureuses de la musique Kologo, le béton et l’urbain du Hip Life, et les cris révoltés d’une jeunesse qui cherche encore son identité. Une transe entre la forêt mystique et le béton craqué d’Accra.
Première partie avec Ti Kaniki (Maloya)
« Extrêmement accrocheur, très dansant, techniquement très bien, projeté dans le moment présent et très ancré dans l’intemporalité. »
Echoes-online, Germany
« Ces rengaines vous assaillent, elles font directement effet sur le cortex cérébral. King Ayisoba peut aussi choisir de donner dans la tendresse (Song for Peace) ou développer ses idées en compagnie de featurings (Zea, Ayuune Sulley, Solomon Abusoro…) qui font parfois penser à ce disque que Waldemar Bastos (Angolais, lui) enregistra il y a des années sous la houlette d’Arto Lindsay. »
Grisli Canalblog
C’est le premier album de King Ayisoba avec un groupe au complet, la création d’une nouvelle énergie puissante et haute en sonorités avec des instruments acoustiques traditionnels. C’est la musique traditionnelle de l’avenir. King Ayisoba est un auteur-compositeur du 21e siècle, en chantant en anglais, Frafra et Twi, jouant partout dans le monde, vivent dans la mégapole Accra, mais sans jamais oublier ses racines ghanéennes du Nord, Il est en train de changer à nouveau la scène musicale avec ce nouveau disque « Wicked Leaders ».
Clear Spot, Hollande
« Torse nu, portant ses cheveux en tresses élaborée en boucle et vêtu d’un pantalon aux motifs arc-en-ciel, le live de King Ayisoba est une expérience unique. De même, sa voix est un puissant appel qui remplit l’espace, une joyeuse répétition de mantras qui créent les conditions idéales pour la danse. »
Scotsman mag, David Pollock
Première partie à partir de 21h avec Ti’kaniki (Maloya)
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Le groupe Ti’kaniki est issu d’un jeune collectif lyonnais qui a comme humble ambition de défendre la musique traditionnelle réunionnaise, le maloya, en métropole, en commencant par leur quartier, leur ville.
Au départ, à l’initiative d’Hadrien Santos Da Silva (groupe Suissa) un groupe de musiciens se forme et travaille d’arrache pied pour pouvoir accompagner le chanteur Eno Zangoun, venu pour une tournée en métropole. Dans ce groupe tout le monde chante et joue des différentes percussions traditionnelles.
Une fois le défi relevé le groupe de « zorey » continue dans sa lancée, le collectif s’ouvre à d’autres musiciens, et organise des kabar réguliers (concerts populaires de maloya) pour permettre à tous les auditeurs autant passionnés qu’eux, ainsi qu’aux musiciens d’autres cultures et musiques traditionnelles (batas cubaines, salsa portoricaine ou encore musique mandingue) de partager cette incroyable musique.