On aime le fait que les gens viennent voir un groupe dont ils n’ont jamais entendu parler, et repartent en nous disant qu’ils ne s’attendaient pas à se prendre autant d’énergie dans la gueule. On a pas la prétention d’inventer quelque chose de nouveau, on aime juste ce qu’on fait, et on le fait avec nos putains de tripes. Ce qu’on veut, c’est que les gens sentent ça, et qu’ils partagent le plaisir qu’on a à monter sur scène, à ressortir moites de sueur, la bouche pâteuse et l’envie de recommencer encore et encore.

Le PUTAN CLUB décline féminisme, électricité, indus, electronics & sauvagerie – comme si Jeff Mills violait The Nine Inch Nails : groove et haute-tension. Transe, Dance et Défi. Voix, guitare, basse et ordinateur. Le Putan Club n’appartient à aucune église (rock, techno, jazz, avant, ou what-the-fuck-ever) mais revendique le droit d’être tout cela et plus encore, et l’a prouvé de Laâyoune à Pékin. Le Putan Club collabore régulièrement avec d’autres démons comme Lydia Lunch, Eugene S. Robinson ou Denis Lavant.