Mini fest garage : Volage, Carambolage, Cathédrale, Dusty Mush

Les Briques du Néant présentent :

IT’S A FRENCHY GARAGE PARTY
avec

Volage (Tours / Howlin Banana Records)
On vous l’a assez répété : Howlin Banana est le Burger Records d’ici, soit un label aussi fun que productif qui a su rendre ses lettres de noblesse lo-fi à une musique devenue dans les années 2000 simple produit d’appel pour des jeans trop serrés et des chaussures trop molles. Dans son catalogue, Volage est un cas à part : s’il fut l’un des premiers à glisser sur sa bienveillante pelure, il est aussi celui qui a le plus cherché à se démarquer du tout-venant électrique, privilégiant les mélodies léchées et les arrangements pointilleux (violon, piano et tutti quanti). Une démarche qui trouve son aboutissement sur « Sittin’ Sideways », deuxième album d’une affolante maturité pop.

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Carambolage (Rennes / Members of Kaviar Special)
Kaviar Special vient de sortir un nouvel album qui aspire tout sur son passage (normal, il s’appelle « Vortex »). L’autre information à retenir, c’est que le groupe a changé de batteur. Et que ce batteur est à la tête d’un projet, Carambolage donc, dont les autres membres ne sont autre que… ses collègues de Kaviar Special ! Une bande de jeunes bien pêchus qui, propulsée par une boîte à rythmes et un synthétiseur béotiens, verse pour l’occasion dans un proto-punk fédérateur et mongolo à mi-chemin des Ramones et de Plastic Bertrand (ou, sur une échelle plus locale, des Scaners et de Taulard). Port de la ceinture de sécurité recommandé.

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CATHEDRALE (Toulouse / Juvenile Delinquent Records)
Le premier album de Cathédrale s’intitule « Total Rift ». Il aurait tout aussi bien pu s’appeler « Total Riff ». Car ce qui interpelle d’abord à son écoute, c’est une science de la suite d’accords qui donne envie de s’y mettre, juste pour le kif de pousser un ampli sur « Are you nuts!?! ». Pour le reste, garage pop à tambourin ou surf-punk hoqueté, ces voisins des Spitters savent tout faire, avec autant d’instinct et de sophistication que les Black Lips d’avant « Arabia Mountain ». Enfin une bonne raison d’entrer en religion.

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Dusty Mush (Melun / Howlin’ Banana Records)
Dans la famille toujours grandissante des émules français de Ty Segall, John Dwyer et autres garagistes sous perfuzzion, les Dusty Mush sont peut-être les plus turbulents, en tout cas les plus bruyants. C’est ce qu’on s’est dit en les découvrant aux Bars en Trans en 2016. C’est ce que confirme « Cheap Entertainment », premier album qui, à défaut de réinventer le genre (pour quoi faire ?), le fait sonner, entre crincrin et psychédélisme, avec une fougue et un premier degré (il est vendu 6.66€ sur Bandcamp) contagieux.

Samedi 27 avril à 19h
Au Farmer
14 montées des Carmélites, Lyon 1
P.A.F. et préventes : 10€